Les Véhicules hors d’usage (VHU) seraient au nombre de 60 000 dans les territoires d’Outre-Mer.
Abandonnés dans la nature par leurs propriétaires, ces derniers altèrent les paysages des régions et polluent fortement les écosystèmes.
La coordination entre les différents acteurs de la dépollution du territoire et de la gestion des véhicules représentait jusqu’ici un problème. En effet, il était question de rationaliser les actions des mairies, de la police, des constructeurs automobiles et des associations, tout en centralisant les différentes données.
Le 28 avril 2017, le Ministère de l’Environnement, par l’intermédiaire du Comité des Constructeurs Français d’Automobiles et de la Chambre Syndicale Internationale de l’Automobile et du Motocycle, décide de lancer un appel d’offre pour développer une solution de quantification et de suivi des véhicules hors d’usage dans les territoires.
Mettre la data au service de l’environnement et des territoires
Sans remplacer l’investissement humain indispensable à l’assainissement du patrimoine écologique, l’application créé par Amabis a permis aux différents acteurs de se reposer sur un outil simplifiant l’organisation globale.
L’applicatif est capable de centraliser l’ensemble des informations relatives aux véhicules hors d’usage. Cette même application a également pour but de répartir simplement les différentes actions entre les acteurs et suivre le cycle de vie des véhicules.
En les accompagnant dans l’ensemble du processus de suivi des véhicules hors d’usage, de l’identification à la collecte jusqu’à l’export, les acteurs privés comme publics ont revu à la hausse leurs objectifs de dépollution : 354 véhicules avaient déjà été collecté en juillet 2018 et l’objectif de collecte a été fixé à 10 000 véhicules pour 2019.